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En complément indispensable de l’accueil rédigé avant le 1er avril, je fais part ici de deux modifications d’importance essentielle, intervenues le 1er avril, puis le 4 du même mois:

Après avoir travaillé pendant des années à essayer en vain de terminer un livre qui me satisfasse, le matin du 1er av ril, , avant de me lever, je prends une décision radicale (à laquelle je n’avais jamais pensé ! ) : celle de détruire tout ce que j’avais écrit jusque la ! (tirages sur papier et fichiers pour ceux que je n’aurai plus à utiliser…). Et, avec cela, de continuer à écrire, dans un esprit toujours le même, mais avec des  intentions nouvelles :

  • non plus éditer un livre,
  • non plus écrire une synthèse de ma pensée,
  • mais
  • au fur et à mesure de sa rédaction, utiliser mon site Internet en accès libre gratuitement ouvert à tout le monde,
  • favoriser au maximum la liberté des visiteurs de se former eux-mêmes leur propre synthèse (cela sans m’interdire de présenter aussi la mienne [alors, non pas comme une synthèse privilégiée, mais comme une possibilité, parmi d’autres…]
  • inviter les visiteurs du site se joindre à moi pour former une association de réflexion sur les problèmes essentiels l’homme et de la société (avec la possibilité de réaliser une ou plusieurs synthèses [notamment, dans le cadre de la croyances, ou de l’incroyance en Dieu…].

Pendant très longtemps, j’avais conçu mon travail comme devant conduire à deux ouvrages différents, dont le premier devait se fonder sur des raisonnements compréhensibles par tout le monde, croyants et incroyants, alors que le second devait être basé sur le regard particulier inspiré par la foi chrétienne.

A la réflexion, tôt le matin du 4 avril, j’ai pris une nouvelle décision : celle de ne rédiger qu’un seul ouvrage, conçu sous deux regards complémentaires : celui de la raison [commune à tout le monde] et celui de ma foi en Dieu. (Précision importante : telle qu’ à mes risques et périls, je la comprends personnellement…).

L’ouvrage s’intéressant toujours au même objet, une réflexion engagée sur l’Homme, les hommes et la société actuelle, il intéresse tout le monde, croyants et incroyant, C’est donc un ouvrage laïc. Mais, bien qu’il fasse intervenir ma foi en Dieu, ce n’est pas un ouvrage religieux, car, pour mériter cette qualification, il faudrait qu’elle se réfère à une doctrine religieuse portée par un religion installée Ce qui n’est pas le cas, puisque je me fonde sur mon propre regard personnel porté sur l’immense question posée à tout homme réfléchi qui est : comment juger cet homme tout à fait exceptionnel qu’est Jésus ? Et après avoir pris une décision réfléchie – et engagée – que doit-il en résulter dans ma manière de considérer l’Homme, les hommes et la société ?

Cette position, qui pour l’essentiel est celle de la foi professée par le christianisme (dont je fais toujours partie) pose une autre question : comment je vois le christianisme ?

Je le vois avec un immense respect parce que :

  • c’est lui qui, de bien des manières m’a formé,
  • depuis deux millénaires, et de nos jours encore, il rassemble des milliards d’hommes et de femmes, qui croient en Dieu et le prient: aussi, si je voulais me situer au dessus de lui, ce serait de la pure folie,
  • je le conçois comme un moyen prodigieux pour aider les hommes (et moi-même) pour comprendre le sens de l’existence et travailler à construire un monde meilleur,
  • cependant, je n’ai pas la sottise de considérer chacune des branches du christianisme , ou leur ensemble, comme une société parfaite ! mais comme une application très imparfaite de deux inspirations totalement différente : celle de l’Esprit-Saint et celle de nos tendances et vices profondément enracinés dans nos âmes humaines,
  • ce regard, (qui me semble incontestable), qui provient à la fois de ma dignité d’homme et de ma foi, me conduit à considérer qu’au même titre que tout chrétien, j’ai le devoir d’appliquer toute mon intelligence et mon énergie à essayer de faire le tri entre ce qui vient de Dieu, et ce qui vient des hommes imparfaits que nous sommes: (avec, bien sûr, comme pour tout le monde, le risque,de me tromper ! cela sans la moindre inquiétude, car j’ai infiniment plus confiance dans la communauté des chrétiens qu’en moi-même…),
  • ce que je regrette beaucoup, c’est que trop de chrétiens n’ont pas la position critique et respectueuse qui devrait être la leur ; cela me parait d’autant plus regrettable que l’Eglise est en principe un espace d’une ouverture d’esprit exceptionnel, puisqu’elle respecte au plus haut point la liberté de ses membres, tous frères, tous enfants de Dieu… (connaissez-vous beaucoup d’organisations humaines qui aient une telle ouverture d’esprit ?

Pour qualifier simplement mon site, je crois qu’on peut dire que je suis un (petit!) philosophe chrétien.