« Les lois sociétales »

Juste quelques mots sur les fameuses idées et lois sociétales – théorie du genre, avortement, euthanasie – qui ont tant animé les débats de la fin du 20ème siècle et du début du 21ème. (Qui font la fierté d’une partie de la population actuelle et la désolation de leurs adversaires…). Qui a raison ? Qui a tort ? personnellement, je crois que personne n’a raison, et que tout le monde a tort… Quel tort ? Celui de ne débattre que des aspects secondaires – et évidents – qui devraient nous « crever les yeux » (et nous les crèvent effectivement, puisque nous n’y voyons rien !), et de ne pas voir, de ne pas dénoncer l’essentiel.

«Du tragique » ? Alors que beaucoup de femmes (et d’hommes, à leur suite) sont convaincus que les gentils promoteurs de ces idées ne font que penser à elles, pour leur assurer la liberté d’utiliser leur corps comme elles l‘entendent. Et connaître le bonheur !

Les naïfs (il y en a, ça existe, et il semble même  qu’ils soient très nombreux  !) croient que les lois sociétales  trouvent leur origine dans le génie de quelques universitaires particulièrement doués, qui se sont montrés capables de découvrir ce qui, jusqu’à nos jours, avait échappé aux esprits limités des pauvres philosophes des deux ou trois millénaires de l’histoire de la pensée occidentale (Les pauvres ! ils n’arrivaient pas à la cheville de nos valeureux intellectuels contemporains, qui puisent leur inspiration dans les salons des universités américaines. (Et dans l’amitié avec les puissants du monde… ).

En réalité, leur origine est simple ; elle est double : elle vient d’abord de quelques intellectuels désireux de se faire admirer par l’originalité, la nouveauté – et, bien sûr, le génie – de leurs intuitions (qu’ils ont naturellement prises au sérieux…) ; ensuite de leur adoption par les plus grandes fortunes de la Terre , qui, fort intelligemment, y ont vu le moyen inespéré de réaliser –  dans un délai de quelques dizaines d’années – leur désir de réduire drastiquement le nombre des habitants de la Terre. (C’est-à-dire, de faire disparaître cette vermine des pauvres, qui peuplent indument les cinq continents, et, si ‘on ne prenait garde, empêcherait les enfants des riches de notre temps d’exploiter les richesses limitées du globe terrestre.)

« A vous croyez !, Monsieur !  Vous n’exagérez pas un peu ? vous croyez qu’ils seraient si méchants ! ». Non, je n’exagère pas ! D’autant plus que je ne les accuse nullement de méchanceté… mais, au contraire, je les gratifie de la reconnaissance d’une vertu conçue à leur manière ! Car, dans leur logique matérialiste, ils sont persuadés de faire le bien : préparer l’avenir pour un nombre limité d’hommes extrêmement riches. Et évidemment heureux !

Que vaut leur position ? C’est à chacun de juger selon ses lumières personnelles (plus ou moins vives…) et de prendre ses responsabilités. Bêtement, en « se laissant avoir » par leur stratagème, et en suivant les « intellectuels » de second plan, qui, sans rien comprendre, éprouvent le désir facile d’être à l‘avant-garde du « progrès » (et de la sottise, vêtue du costume de l’intelligence !)       Ou, au contraire, de faire preuve de lucidité et de courage, pour faire capoter le traquenard qui menace l‘avenir de l’humanité. (Un piège grossier, mais, jusqu’ici, apparemment assez efficace pour entraîner à leur suite les parlementaires et les gouvernants) toujours à la remorque des idées dans l’air)  

A chacun de jouer ! individuellement. Et surtout collectivement ! Tous au travail !

Courage ! finalement, après quelques grands combats encore à mener, l’intelligence et le cœur triompheront sur la médiocrité fondée sur ‘l’alliance de l’orgueil, de ‘égoïsme et de l’aveuglement. Une fois de plus, les hommes seront capables de surmonter cette grande crise de notre temps. Comme toutes celles qui se sont succédées depuis e 19ème siècle, après avoir séduit pendant quelques années, cette théorie sera oubliée. Et, après coup, nos successeurs riront de la stupidité de notre époque.    Et des vessies que l’on aura prises pour des lanternes…