Autre refus : Le rejet de la religion

Le rejet de la religion

dans le seul domaine de l’activité privée

Nous refusons la fiction grossière et liberticide, qui consiste à vouloir imposer de confiner les citoyens croyants dans le domaine de l’activité privée. Au nom de quoi ? D’un idéal (qui n’existe d’ailleurs pas – puisque, les tenants de cette position nient l’existence de la vérité) ? Ou plutôt d’une grosse ficelle , qui consiste à dire « taisez-vous ! car vous êtes une « religion », alors que nous, nous sommes une « philosophie »,  et même la philosophie par excellence, au-dessus de toutes les autres, puisque  – depuis Hiram, [grâce à une technique totalement irrationnelle], nous détenons la vérité [qui n’existe pas, mais que nous créons grâce à notre génie et à notre incontestable générosité largement démontrée1]. Une ficelle qui permet tout bêtement de mettre hors jeu un rival qui ne sait pas se défendre et , si possible, de le tuer à petits feux en l’accusant d’être une religion, alors qu’ incontestablement, la franc-maçonnerie est une religion, la grande religion rivale, parfaitement parallèle, celle de la négation de Dieu !).

D’abord la franc-maçonnerie n’est certainement pas une philosophie, puisqu’elle nie l’existence de la vérité (que recherchent tous les vrais philosophes) et qu’elle pratique des techniques intellectuelles n’ayant rien à voir avec  la raison, mais avec des pratiques fondées sur la mystérieuse technique d’interprétation des symboles, connue des seuls maîtres ayant accédé aux plus haut grades de l’organisation… Et surtout contradictoire avec les connaissances de la psychologie des des profondeurs…

Ensuite la franc-maçonnerie est incontestablement une religion, une religion conquérante, qui en s’exprimant sous des propos toujours lénifiants (« regardez-nous, nous ne sommes pas comme les autres, nous sommes parfaits » !)2 propose des affirmations auxquelles elle demande à ses adeptes de croire  (en faisant confiance à la technique secrète des symboles (qu’elle n’a jamais clairement expliquée, ni à à ses fidèles, ni aux « profanes »[et, pour cause, puisque le bouclier du secret constitue sa règle la plus fondamentale, garante du précieux avantage de ne pas permettre une critique claire fondée sur la Raison… et, en prime, de conserver avec elle les esprits dociles à la recherche d’un maître [qui remplace peut-être le papa de leur enfance, ou le curé qui n’a pas su s’exprimer avec intelligence et clarté…].

En fait, dans le monde il y a deux catégories d’hommes : il y a les croyants et les incroyants. Et chez les croyants également deux ensembles opposés, mais qui se ressemblent : ceux qui croient dans le Dieu des juifs, et ceux qui croient dans celui qui veut le remplacer, Hiram, rival de Jésus, ou Satan, rival de Dieu, personnages de l’au-delà, explicitement évoqués dans les cérémonies d’introduction aux grades les plus élevés de l’organisation).

Après ces modestes remarques (qui mériteraient de recevoir de longs développements à l’intention de ceux qui ne saisissent pas immédiatement l’essentiel…), il y a lieu d’adresser de très vices félicitations à ceux qui ont l’audace, l’énergie – et le culot – d’accuser des adversaires qui ne savent pas se défendre. Et méritent, quant à eux, de recevoir un gigantesque blâme. (Qu’apparemment personne ne pense à formuler… Ce qui conduit à mettre en cause un groupe supplémentaire: celui des hommes et des femmes de valeur, croyants et incroyants, qui devraient ne pas se laisser faire .

Vive l’énergie ! et à bas la faiblesse ! Sauf que, malheureusement, l’énergie peut être au service de l’erreur ( et même de la mort), et la faiblesse,à celui d’une conception qui – sait-on jamais… – pourrait représenter celle de la Vérité et d’une chance pour l’humanité…