LE MANIFESTE

LE MANIFESTE DE MAI 2024

Guerres, génocides, menaces d’attaques nucléaires capables d’anéantir une partie ou la totalité de la Terre, 18 et 70 millions de morts au cours des deux guerres mondiales ; 60 millions sous Joseph Staline, plusieurs dizaines de millions du temps de Mao Zedong, etc. ; destruction systématique de la planète ; goulag du temps de l’URSS, actuellement, « camps de travail » en Chine ; torture à l’ombre sinistre de la Loubianka et des nombreuses autres prisons  réparties dans d’autres parties du monde ; asservissement des femmes dans plusieurs pays du Moyen Orient, etc.

Tout cela dans une grande partie du monde : Russie et Israël, Corée du Nord, Chine continentale, Asie du Sud Est, Moyen Orient, Afrique Sahélienne, Amérique du Sud, etc. Mais qu’est-ce que l’humanité et qu’est-ce que l’homme ? … Et, à côté, de cet ensemble (ou plutôt à son intérieur ! – souvenons-nous de l’origine des deux grandes guerres mondiales !), et posons-nous la question : que sommes-nous, nous-mêmes, les Européens, qui nous permettons de juger les autres nations, qui ne sont pas plus mauvaises que nous ? Que sommes-nous ?

 Surtout que faisons-nous pour remédier à une situation, dont, en réalité, nous, créateurs de la « civilisation » mondiale actuelle, sommes en grande partie à l’origine ? La question devrait se poser à l’Occident tout entier. Et, plus particulièrement, à l’Europe, qui se prépare à voter pour accomplir son devoir. envers elle-même. Et envers le monde.

En cette année d’élection 2024, face à leur devoir, et à leurs responsabilités, comment vont réagir les citoyens européens ? — vont-ils se contenter de suivre les candidats à courte vue, uniquement préoccupés de résoudre les problèmes certes importants, mais en réalité secondaires [1]? Ou auront-ils l’intelligence de poser les vraies grandes questions brulantes qui engagent l’avenir de l’humanité.

Nous, électeurs européens, qui nous estimons détenteurs d’une large part de la conscience humaine , serons-nous capables de poser à nos candidats les vraies questions qui conditionnent notre avenir commun?

La question qui se pose à nous, européens, est infiniment plus grave – et plus urgente -que celle à laquelle se heurtent les hommes des nombreuses nations émergentes, car, si nous ne sommes pas capables de réagir avec intelligence et énergie, nous allons continuer de nous laisser entraîner dans le suicide collectif, qui résultera immanquablement de la situation de la dénatalité (si celle-ci continue de se poursuivre (et, hélas de s’accentuer partout en Europe) .

A quoi nous servirait de résoudre le problème de l’avenir écologique de la planète, si nous ne serions  plus présents pour jouir de la vie, ou, pire encore, si nous y serions pour vivre une existence pitoyable au milieu des quelques rares enfants, qui nous considèrerons alors comme une charge insupportable. Et, à très juste titre, comme des citoyens indignes de la mission qui leur avait été confiée par la nature (ou par Dieu, s’il existe…)[2] ? Sur la lancée de la philosophie en train de s’installer en occident (pauvres imbéciles que nous sommes !), nos enfants devenus adultes n’auront plus alors qu’à nous euthanasier collectivement[3] ; Et, même à se suicider collectivement eux-mêmes parce qu’ils comprendront l’indignité et l’incroyable tristesse de la civilisation qui leur aura été léguée…

Urgence pour nous les européens, mais extrême gravité pour la totalité de l’humanité ! Certes, dans plusieurs grandes régions de la Terre –- notamment en Afrique – on est encore très loin d’une situation de dénatalité… mais, avec les progrès de la technique, l’évolution des mentalités, la crainte de l’épuisement des ressources naturelles, la peur de la pollution, la puissance croissante des états de plus en plus tentés par la dictature, la multiplication des conflits militaires, la course aux ventes d’armes et l’évolution présente des conceptions et comportements à l’égard de la vie humaine,   le risque est grand d’assister dans les prochaines décennies (ou même avant) à un renversement de situation… (Cf. l’exemple de la Chine).

En réalité, plutôt que d’un risque, il faudrait plutôt parler d’une très forte probabilité, ou même d’une quasi-certitude. (Non pas d’une totale certitude, car il n’est pas exclu que l’on puisse assister à une prise de conscience de la population menacée, qui pourrait tout changer…).

Aussi, à l’échéance d’un siècle ou de quelques décennies, sur la plus grande partie de la terre – ou sur sa totalité, – la grande crainte à avoir n’est pas celle de la surpopulation, mais d’une très forte décroissance qui améliorera peut-être la richesse des survivants, mais les amènera à mener une vie d’une extrême tristesse… Avec les conséquences mortifères de toutes sortes.

Cependant cette conception n’est pas celle de tout le monde… Le malthusianisme (politique active de contrôle de la natalité pour maîtriser la croissance de la population) date du début du 19ème siècle[4], mais il n’est pas mort. Au contraire, sans dire son nom, il hante certainement l’esprit des plus grands financiers de la planète (les GFP) qui n’ont aucune sympathie pour les milliards d’hommes, de femmes et d’enfants d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du sud, et sont par contre possédés par l’idolâtrie de la richesse qu’ils désirent pour eux-mêmes et pour la minorité de leurs descendants (qui, eux, n’auront pas été éliminés). Aussi, sauf à être d’une incroyable naïveté (comme, malheureusement, nous, gens ordinaires le sommes à peu près tous…) il n’est pas douteux qu’ils tirent en secret les ficelles de la société contemporaine pour provoquer la chute de la population mondiale. D’ailleurs comment le leur reprocher, car, d’une part, en soi, le contrôle de la population – et même le souhait de sa réduction – n’est pas nécessairement condamnable, d’autre part, ils agissent en conformité avec leur conception (certes infiniment critiquable, mais, à leur manière sincère).

Par contre, ce qui pose un énorme problème, c’est .1. la manière secrète et hypocrite selon laquelle ils procèdent, 2. Les moyens qu’ils emploient (les ventes d’armes, l’excitation des apprentis dictateurs répandus dans le monde, et surtout,  la création d’une habile idéologie hypocrite [que les populations naïves croient destinées à assurer leur bonheur (!), .(« voyez comme nos nouveaux idéologues sont gentils à notre égard ! ils pensent à nous ! Ils encouragent les couples à avoir moins d’enfants pour être plus aisés et plus heureux, à prendre librement notre plaisir, et à avorter quand on s’est trompé. 3. Enfin leur totale illégitimité, non seulement liée à leur effectif infime et à leur désignation totalement contraire à tout esprit démocratique, et à leur sélection qui ne résulte pas d’une valeur intellectuelle et morale, mais d’une habileté pratique […] pour réussir à accéder aux sommets de la richesse et du pouvoir

C’est par ces gens-là que le monde est dirigé. Et c’est devant eux que, jusqu’ici, les « populations évoluées » (vous et moi) ont accepté de se laisser diriger ! (« Non ! messieurs, là, quand même, vous exagérez un peu, car le monde est dirigé par la merveilleuse « démocratie »’ inventée par ces incomparables philosophes brusquement apparus au « siècle des lumières ».  (Ne discutons pas de cette objection, qui sera facilement traitée dans l’un de nos prochains opuscules, qui nous permettra de voir ce que vaut cette objection naïve… Que nos lecteurs éclairés rejettent sans doute d’un  revers de main…).

Derrière cet immense problème objectif, se cache un autre problème, encore plus déterminant, de nature historique et philosophique : Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? C’est à celui-là que les élus au parlement européen devraient avoir à répondre en absolue priorité.

 En seront-ils capables ? Y aura-t-il, en France, ou dans d’autres pays d’Europe, au moins un seul parti politique ? ou peut-être plusieurs ? Ou, idéalement, une fédération européenne des partis représentés au Parlement européen qui se montrera capable de se saisir de la question pour en faire sa priorité absolue ? (Tout en conservant les points accessoires de son programme ordinaire…)

En attendant, nous, européens qui réfléchissons – et agiront – nous proposons ici aux gens capables de comprendre et d’agir une analyse pour amener le peuple européen à prendre conscience de la tragique réalité et à se grouper pour renverser le cours des événements.

Ce sont les partis politiques qui répondront. Mais ce sont les citoyens ordinaires qui les amèneront à prendre position. (Donc, entre autres, vous lecteur !). Ne dites pas que vous ne pouvez rien ! ou si peu ! Et qu’alors, la seule solution raisonnable pour vous serait de ne rien faire, et de continuer plutôt à vous occuper de vos petites affaires (par ailleurs peut-être très importantes, comme celle de l’éducation de vos enfants, ou l’attention affectueuse à votre conjoint…). Si vous raisonnez ainsi, vous êtes un médiocre, un nul ; vous faites partie de l’immense clique des vrais responsables du malheur dont vous vous plaignez en pleurnichant. (Vous voyez que je suis pour la démocratie ! non, pas pour la « démocratie », qui – on le verra clairement – constitue l’une des nombreuses illusions admirées inconditionnellement par les gens cultivés et raisonnables).

Quant à nous, conscients des immenses enjeux de notre époque, nous prenons nos responsabilités. En ce début de campagne législative européenne, nous le faisons en communiquant le fruit de nos réflexions au plus grand nombre de citoyens et en les invitant à s’engager dans une grande action collective. Et en proposant de prendre immédiatement des initiatives spectaculaires.

Qui est responsable  de la situation actuelle ?   C’est évidemment la culture contemporaine qui guide nos comportements ? Laquelle ?  Celle du XVIIIème siècle, entretenue par la gauche et par la franc-maçonnerie, ainsi que par beaucoup d’autres, infidèles à leurs propres idées, ou, le plus souvent, dépourvus de toute conception personnelle…

Comment ne pourrait-on ne pas attribuer à la franc-maçonnerie la responsabilité de l’état du monde, de ce monde que depuis trois siècles, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Afrique, en bien d’autres endroits , dans des pays patiemment conditionnés et manipulés par une action continue, secrète, remarquablement bien organisée ?

Beaucoup vont nous accuser de prendre le risque de diviser la France, qui, parait-il, avait su se réconcilier ! Non, non pas « se réconcilier », mais se laisser enfermer dans une attitude honteuse d’hypocrisie, de lâcheté et de couardise. Dans laquelle les vaincus, sous l’effet d’une prétendue prudence (camouflée sous le voile de la vertu) ont décidé de se coucher devant les vainqueurs et de les laisser agir comme ils veulent. Et plus que cela, de les suivre, de venir à leur aide, comme les catholiques français l’ont fait en 1914 pour aller se battre – et mourir – pour suivre les ordres de ceux qui avaient décidé de déclencher et de poursuivre[5] la première guerre mondiale. (Ce en quoi ils ont ensuite été gentiment récompensés par la troisième république qui a accepté de les réintégrer pour récompenser leur participation à la guerre – et leur obéissance [ Tenez, vous avez été bien gentils, prenez ce bonbon].

Nous n’avons fait que dire la vérité. Et il fallait la dire, car, ce n’est pas en disant que le malade va bien qu’on le soigne efficacement, mais en lui disant la vérité pour qu’il accepte de se faire opérer, pour ensuite guérir. (Chose qui arrivera à l’Europe et au monde [6]quand on aura enfin compris l’origine du mal.)

Après trois siècles de patients efforts méritoires, la franc-maçonnerie a enfin triomphé : elle a converti tout le monde occidental  ( et même plus que cela) en une civilisation profondément imprégnée des conceptions et idéaux francs-maçons. Elle l’a fait de manière très efficace et habile. Elle a réalisé le tour de force de faire en sorte que les bénéficiaires de son message ne se rendent pas compte que la nouvelle conception venait d’un minuscule groupe humain (en France : de  2 pour mille de la population !), qui, plus est, méprise la population entière[7]

Aussi la franc-maçonnerie mérite-t-elle d’être félicitée pour son incroyable succès, fondé sur son organisation géniale, et une habile technique (en particulier le secret et la technique de la pose des « jalons ») qui lui a permis d’amener insensiblement les profanes à adopter sans s’en rendre compte ses positions. Elle mérite aussi de l’être pour l’énergie déployée par ses membres et leur dévouement à la grande cause commune[8].

Cependant – terrible rançon du succès ! –puisqu’elle a gagné la bataille et conçu les plans pour créer un monde nouveau, voilà que les esprits lucides, l’accusent d’être à l’origine de tous les maux. (Mais, heureusement pour elle, les esprits lucides ou plutôt les hommes courageux, sont bien peu nombreux. Ils ont peur d’elle ! Jusqu’au jour ou quelques-uns se réveilleront enfin et feront preuve de pédagogie pour révéler haut et fort la réalité …

Mais, nous ne voulons surtout pas être méchants à l’égard des francs-maçons (surtout qu’ils expliquent à ceux qu’ils veulent recruter qu’ils). Car, d’une autre manière, – certes très différente – ceux qui auraient dû les contenir et proposer un projet bien plus favorable au bien de l’humanité, ont fait preuve de malhabileté, de manque de pénétration intellectuelle et de manque de courage. C’est le cas notamment des chrétiens [9]

Si bien qu’on peut les placer dos à dos, ou les placer dans le même panier (dans lequel ils vont peut-être se réconcilier…), et leur dire  (d’une manière que beaucoup peuvent contester, mais qui a quand même l’avantage de la logique [et, peut-être de la vérité…] : tous sont également responsables : les uns, ont eu le tort d’être fidèles à une erreur, et les autres d’avoir été infidèles à une vérité . ou, d’une manière encore plus vraie : tous ont eu le tort de n’être que des hommes infidèles à leur très haute vocation de construire un monde harmonieux favorable à l’existence des êtres humains

Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, le monde occidental était chrétien (sans doute très mauvais chrétien, mais chrétien quand même…). Depuis le XVIIIe siècle, à la suite des échanges entre les philosophes des lumières et les souverains et aristocrates des  différents pays européens – et aussi aux campagnes militaires de Napoléon à travers toute l’Europe – les élites ont rapidement adopté la pensée à la mode d’alors, celle de la franc-maçonnerie. Sans même s’en rendre compte, sans le savoir, les occidentaux vivent sur cet héritage. Que la plupart d’entre eux portent aux nues ! (« Nous, occidentaux, nous avons l’incomparable chance d’être les heureux héritiers de ces géniaux philosophes des lumières » [qui n’étaient que des rêveurs entièrement dépourvus de l’expérience de l’histoire que nous avons maintenant, et dont, dans notre stupide conformisme, nous ne savons pas tenir compte !].

Résultats : au moins pour notre manière d’envisager l’existence, nous sommes tous (plus ou moins) des francs-maçons sans le savoir (des francs-maçons « sans tablier »). Et, en prime, nous profiterons allègrement du monde merveilleux qu’ils ont permis de construire. Car leurs idées ont produit beaucoup de fruits. Notamment le capitalisme financier, qui est incontestablement leur enfant et nous rend si heureux.

Malgré le bonheur qui nous a été apporté par ce mouvement, pour en profiter encore davantage, il ne peut qu’être bon de réfléchir à ce qu’il est.

La franc-maçonnerie est une gnose. Elle représente la forme actuelle d’une doctrine qui a toujours existé au cours de l’histoire des hommes, qui prétend que « la connaissance » des choses de l’humain se trouve réservée à une infime minorité d’hommes particulièrement éclairés (qui, naturellement, font partie de son organisation, héritée, parait-il, d’une longue tradition multiséculaire, dont elle serait de nos jours l’heureuse dépositaire).

La franc-maçonnerie très largement répandue dans le monde  – surtout en Europe, aux  États-Unis – et en Afrique – représente une très petite minorité des populations (en France, une proportion de l’ordre de 2 pour 1000…). Avec une représentation si faible, elle réalise le tour de force d’exercer une influence majeure sur le comportement des populations

Pour cette petite minorité, la conviction de détenir « la connaissance » crée le sentiment d’un grand devoir à l’égard de l’humanité entière. Aussi, la franc-maçonnerie (du moins au niveau de sa base…) ne doit-elle jamais être critiquée pour ses intentions en soi on ne peut plus louables (qui, naturellement, n’en n’excluent pas d’autres, le cas échéant, moins honorables…) Cependant, reste à savoir si celles-ci correspondent à ce que l’immense majorité des hommes (les « profanes » que nous sommes tous) souhaitent, et dont ils ont réellement besoin… D’où la nécessité de bien connaitre sa doctrine, son point de vue… et le nôtre…).

Pour la quasi-totalité de la population, la franc-maçonnerie étant une société secrète – très secrète – sa doctrine est difficile à connaître. Elle se trouve effectivement ignorée, ou mal comprise par à peu près tout le monde. Y compris par l’immense majorité de ses  membres de la base !  qui croient la connaître et la comprendre, alors qu’en réalité ils n’en n’ont que la connaissance superficielle que leurs maîtres ont bien voulu leur transmettre.  

Le secret constitue l’une de ses grandes forces, car, comment voulez-vous critiquer une organisation qui se présente comme parfaite, si tout le monde ignore sa doctrine, ses règles, ses intentions et  ses rites ? Et  tout ce qui se dit et se fait dans ses réunions et au dehors ?

Heureusement, bien qu’on entre en franc-maçonnerie en s’engageant à ne jamais la trahir, sur le très grand nombre des adhérents, il y en a forcément quelques-uns, particulièrement courageux, qui la quittent et révèlent une importante part de ses secrets (jusqu’aux niveaux des grades supérieurs, où les rituels invoquent Satan. Et Adonaï (l’un des noms de Dieu dans la bible), qui devient le vrai nom de ceux qui ont accédé aux grades les plus élevés.

La doctrine franc-maçonne repose sur plusieurs piliers, que l’on ne peut tous décrire ici ; mais dont il est possible de citer les principaux : ceux que l’on a déjà compris, la connaissance réservée à une minorité de privilégiés et le secret de l’organisation qui le porte, et les autres, notamment : l’inexistence de la Vérité, et, corrélativement, la liberté laissée aux hommes pour le choix de leurs règles de vie et de leur destin.

Affirmer implicitement comme une vérité l’inexistence de vérité pose déjà un problème de logique bien difficile à résoudre… (mais, manque de place et confiance dans le jugement des lecteurs, ne le discutons pas ici). Mais là n’est pas le plus important. Ce qui compte, ce sont les nombreuses et graves conséquences de ce principe…

S’il n’y a pas de vérité, 1. il n’y a évidemment pas de Dieu (peut-être, au fond,  est-ce d’ailleurs là la vraie raison du choix d’une telle affirmation ?, [10] 2. le mensonge n’existe plus (ce que l’on nomme comme tel, n’est plus alors qu’une illusion des profanes, qui n’ont rien compris et en sont encore restés à la conviction de l’existence de la Vérité ) ; et on est autorisé à dire n’importe quoi… (Si l’on a bon cœur, faire du bien aux autres, ou, si l’on a des ennemis, qui nous ont fait du mal, leur rendre la monnaie de leur pièce – ou, même, pourquoi pas ? puisqu’il n’y a pas de vérité, les tuer.) 3. par définition, rien n’est sacré – y compris, pour chaque homme, le droit d’exister, etc.

En résumé, tout est permis et il n’y a plus aucune morale. Seule demeure, non pas comme valeur (car, la vérité n’existant pas il n’y a plus de valeurs), mais comme règle la liberté individuelle de chacun. Mais peu importe ! car, comme on le voit partout chaque jour, les hommes sont naturellement bons et généreux

Sans le dire (cela serait décidément très maladroit de le révéler publiquement aux « profanes » [et aux esprits généreux qui croient trouver dans la franc-maçonnerie une réponse à leur idéal de perfection humaine…] !), ces conséquences logiques sont pleinement assumées par les vrais francs-maçons (ceux qui se sont définitivement détachés de l’immense majorité de leurs frères, mal informés[11]).

Ces conséquences assumées expliquent de manière évidente la position des francs- maçons sur les fameux problèmes des réformes sociétales, notamment sur l’euthanasie et surtout le droit à avorter. (« eux, au moins, ils comprennent les petites gens ; ils ont le souci de notre liberté et de notre plaisir. Suivons-les ! applaudissons-les ! et nous ferons partie de l’avant-garde des gens éclairés et intelligents, qui ont tout compris ! Vive le pouvoir politique et les média, honnêtes apôtres des temps modernes, qui nous prêchent la bonne parole ! ». [et conduisent le monde occidental à sa disparition en vue de réaliser le dessein des marionnettistes qui manipulent l’opinion pour réduire la population mondiale]).

Plus tard – merveilleuse vieillesse – nous jouirons de la vie agréable en EHPAD débarrassée de la présence de nos enfants (deux, un, ou zéro pour ceux qui ne sont jamais nés ou sont décédés …)et de nos petits-enfants.

Pas de problème ! l’Etat payera pour nous en prélevant les impôts que voudront bien verser les anciens immigrés qui auront remplacé les enfants que nous aurons refusé de faire, bien sûr, tout heureux d’avoir le plaisir de servir ceux qui ont refusé d’accueillir leurs frères et leurs sœurs que l’on aura laissé mourir en mer.

 La grande caractéristique unique du monde occidental est claire comme de l’eau de roche :  c’est d’abord qu’il est issu du brusque développement d’une pensée, totalement nouvelle, animée par la  franc-maçonnerie (1000 loges en France au XVIIIème siècle, rassemblant l’élite des classes moyennes de l’époque et d’une partie de la noblesse française).

Nous supposons que les lecteurs ont dû comprendre que nous ne sommes pas particulièrement enthousiasmés par la franc-maçonnerie… Mais nous ne voudrions surtout pas provoquer à leur égard une attitude stupide et infiniment regrettable de condamnation et de rejet . C’est très facile d’éviter ce risque : il suffit de comprendre – et faire comprendre – ce qu’est réellement l’organisation franc-maçonne.

On peut dire que, de deux points de vue différents, la franc-maçonnerie est doublement duale.

Première dualité : les authentiques francs-maçons reconnaîtront que leur organisation rassemble, d’une part, des gens sincères venus la rejoindre en raison d’une recherche intellectuelle ou spirituelle – à laquelle certains sont restés fidèles ; d’autre part une certaine proportion (laquelle ?) d’anciens candidats qui y sont entrés pour se faire des relations pour faciliter leur ascension dans le monde des affaires ou de la politique. (En utilisant notamment l’institution des « fraternelles » , du genre « fraternelle parlementaire », fraternelle des hauts  fonctionnaires, ou celle de certains milieux d’affaires…).et intime, Dieu – qui existe ou n’existe pas –  est à la fois un et trois).

La franc-maçonnerie est une lorsqu’on la regarde comme l’organisation rassemblant tous les francs-maçons, mais elle est radicalement duale quand on la considère dans la variété de sa composition.

Elle rassemble en effet deux groupes très différents, mais étroitement complémentaires : d’une part, celui des « frères » engagés dans  des loges réparties sur une importante partie du globe avec tous les membres situés en deçà du 18ème degré de sa hiérarchie ; et, d’autre part, celui des sommets de la hiérarchie, proche du 33ème degré… (Avec, entre les deux, les titulaires des grades intermédiaires, dont nous avouons être incapables de les situer clairement… Sauf à créer un groupe d’importance très secondaire, qu’on pourrait appeler, celui des « aspirants » (terme qui n’existe pas dans l’organisation).

Les deux groupes, très soudés, agissent ensemble, mais ils sont séparés par une barrière infranchissable, formée par la connaissance des super-secrets réservés aux membres de la toute petite hiérarchie supérieure ( à laquelle il est strictement interdit de révéler leurs lumineuses connaissances).

Les principes sont donc celui du secret de la part des hautes sphères, et de la confiance aveugle de celle des basses sphères. Dont les membres, en entrant en maçonnerie, ont renoncé pour toujours à leur indépendance (et à une part essentielle de leur dignité d’hommes).

Un tel système est très avantageux pour les grands dirigeants, qui bénéficient ainsi d’une immense armada pacifique et disciplinée (170 000 en France !) toujours prête à obéir aux consignes reçues. (pourvu qu’elles soient habilement présentées, mais on peut penser que l’organisation sait très bien faire cela  ) (Certes, ce système est en principe tempéré par la pratique des « planches »,  permettant aux membres de la base d’exposer leur points de vue sur des sujets d’ordre intellectuel ou « spirituel » (dans le cadre du règlement et sous la direction de leurs supérieurs…) et aussi par les relations verticales annuelles dans le cadre des « convents »). Certes ! Cependant, ces mécanismes ne doivent pas être compris au premier degré… mais, peut-être, à la lumière de l’esprit de finesse… (qui, parait-il est très inégal selon les personnes…).

On comprend ainsi que les critiques qui viennent d’être formulées concernent les membres de la direction qui sont au courant de tout Tandis qu’elles ne touchent qu’indirectement et partiellement les membres de la base, dont la mentalité constitue en fait un mélange obscur entre la morale des profanes et celle de la franc-maçonnerie.

On comprend ainsi qu’en réalité, la franc-maçonnerie du bas n’est pas la vraie franc- maçonnerie, mais une simple antichambre de l’authentique maçonnerie.

Alors pourquoi devient-on franc maçon ? Par besoin de trouver un sens à sa vie, par besoin de faire partie d’une « élite » de gens « initiés », par attrait pour le mystère etc. Pour certains par affairisme. Pourquoi y reste-t-on souvent pendant la vie entière ? Pour des raisons variées. Parmi lesquelles on peut citer une franche camaraderie entre frères (ce qui, incontestablement, est bien) et en plus le soutien mutuel obligatoire – cérémonieusement promis dès le premier stade de l’entrée en maçonnerie (ce qui pose des questions d’éthique , sur lesquelles, on ne s’étendra pas ici…).

Alors, comment les « profanes », que nous sommes, doivent-ils se comporter à l’égard de la franc-maçonnerie ?

Rien ne serait pire que de vouloir leur interdire d’exister et d’agir (comme le fit naguère en France le régime de Vichy).

 Attachés à l’idéal de la liberté (de la vraie), nous avons, le devoir de les laisser penser et agir comme ils l’entendent, mais de faire connaitre à toute la population l’analyse rationnelle incontestable de la situation et de prendre les mesures législatives propres à freiner les abus les plus manifestes.

C’est ensuite, sous cette influence, la rupture totale avec ce que depuis toujours, sous une forme ou sous une autre, toutes les civilisations de la terre avaient cru. A savoir l’existence d’un Dieu, auquel on avait le plus grand intérêt à obéir, ou, à défaut, la nécessité de se conformer aux règles établies grâce à l’expérience acquise, par les générations précédentes.

Le monde occidental est issu de cette rupture orgueilleuse, totalement irrationnelle. (Dont la première affirmation – secrète – enseigne que la Vérité n’existe pas, mais, qu’en dépit de son inexistence, elle se trouve détenue par une infime minorité d’hommes privilégiés (dans le monde, 2 à 4 millions de personnes ), qui l’ont  découverte par la technique secrète de l’interprétation des symboles, léguée par les générations anciennes. Qui sont réputées l’avoir conservée depuis Hiram, architecte du roi Salomon, constructeur du Temple du peuple juif, assassiné par des compagnons jaloux, il y a plus de trois mille ans déjà !). Bref, on navigue allègrement dans le fantasme, mais c’est si agréable d’y croire, ou au moins faire semblant…  , Si ça leur fait plaisir, tant mieux pour les heureux bénéficiaires de ce rêve…

Mais, pour nous, les 450 millions d’européens, peut-être aurions-nous tort de nous courber sous le joug de leurs certitudes…  Pourtant, c’est exactement ce que nous faisons, partout dans le monde occidental, lorsque nous nous laissons diriger servilement par un pouvoir politique et une administration secrètement noyautés par la franc-maçonnerie.

(En écrivant cela, naviguons-nous, nous-mêmes dans le rêve ? ou avons-nous bien les pieds dans la réalité ? Répondons au moins pour la France, en invoquant seulement une seule donnée parmi bien d’autres aussi significatives : 320 sénateurs ou députés sont francs-maçons… Cela est-il à l’image du peuple français ? D’autant plus que leur appartenance étant secrète, elle n’a évidemment pas été révélée aux électeurs – avec en plus le bagage de conceptions particulières impliquées par cette appartenance…). Montrons-nous d’autant plus prudents que nous devons nous souvenir que la révolution française est née d’un mouvement inspiré par la franc-maçonnerie, qui, au nom des nouvelles magnifiques vérités, a conduit à un bain de sang. Baptême annonciateur d‘un bel avenir! Dont, en nous y montrant bêtement fidèles, nous payons encore aujourd’hui les pots cassés.

Sous l’influence de la doctrine franc-maçonne, de plus en plus, les élites occidentales, politiciens, administrations, GFP , aidés par une minorité d’universitaires corrompus, proposent à l’ensemble du peuple comme idéal suprême , celui de la LIBERTE INDIVIDUELLE. (chose qui n’a rien de bien étonnant quand on se souvient que la devise commune de la République française  et de la franc-maçonnerie  est LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE…).

Pourquoi l’idéal de la liberté individuelle serait-elle porteuse d’une contradiction ? et avec quelle notion ? Evidemment celle du DEVOIR  ! pourquoi ? nous n’allons pas vous faire l’offense de vous répondre, car la réponse est trop évidente !  (Nous nous contenterons seulement de faire un petit commentaire, c’est vrai,  lui aussi évident[12]sur la liberté).

En occident, pratiquement tout le monde est partisan de la « liberté ». Très bien ! mais de quelle liberté ? Celle de la liberté individuelle conçue comme le  droit absolu (ou très largement prioritaire – « pourvu qu’on ne fasse pas de mal à autrui !»,[ oui, mais le mal tel qu’on le conçoit dans la culture dominante… ?]) Ou celle qui se subordonne à un Bien absolu qui prime tout, ?  Quant à nous, en dépit de l’influence de la franc-maçonnerie – à laquelle nous n’avons pas l’h onneur d’appartenir – nous choisissons résolument la seconde interprétation  Et nous n’en disons pas plus car ce serait inutile (ne dit-on pas « il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre » ?)

 L’application la plus spectaculaire et la plus significative est le droit revendiqué – et obtenu en France et dans un nombre croissant de pays occidentaux  – est « le droit des femmes à être libres de leur corps », c’est-à-dire d’avoir le droit d’avorter. (« Non, Messieurs , un peu de tenue ! ne dite pas « d’avorter », mais « de pratiquer l’IVG » ! Pourquoi ? parce que ça fait moins mal au fœtus qu’on tue ? Ou aux oreilles des personnes qui, au fond d’elles-mêmes, ont gardé encore une certaine sensibilité à l’idée d’un être vivant qu’on tue, comme on le ferait devant elles pour un lapin. « Non, Monsieur ! là encore, n’employez pas le verbe « tuer », car on ne tue pas l’embryon, on « s’en débarrasse. Et ne le comparez pas à un lapin, car la ressemblance physique est trop grande et, en bons écologistes, nous aimons et respectons tellement les animaux que nous souffrons à l’idée d’un lapin qu’on tue…

La liberté est une valeur sacrée : le pouvoir politique est investi du devoir sacré d’assurer la liberté de tous les êtres humains Ce qui implique d’empêcher d’agir ceux qui veulent y attenter. Or l’embryon n’est il pas un être humain ? Certes, au nom de votre conscience objective – ou de vos intérêts , ou, peut-être,  de votre volonté bien compréhensible d’être fidèle à votre camp – vous pouvez le nier ; mais si vous le faites, vous vous faites juge de la nature et de la personne humaine, (au nom de quelle compétence ?) et, ipso facto,  vous niez la valeur sacrée de l’homme  que vous prétendez partager avec la population. Dès lors, il n’y a plus de limite. Et la seule façon logique de vous tirer d’affaires, sera de déclarer un jour (quand l’opinion y sera préparée [selon la technique franc-maçonne bien connue de la pose des jalons] que l’homme n’est pas sacré (chose d’ailleurs parfaitement conforme à la doctrine franc-maçonne – qui nie l’existence de la Vérité). Il faudra dire alors franchement que c’est un ANIMAL, un animal intelligent, certes, mais un animal quand même … Un animal que quelques hommes (ceux, précisément, les francs-maçons, qui, grâce à leur organisation et aux symboles, se déclarent détenteurs d’une connaissance supérieure de l’homme. (Ainsi, Dieu, qui existe, ou n’existe pas – nul ne peut rien démontrer…° sera remplacé par les titulaires des grades supérieurs de la franc-maçonnerie. D’ailleurs, à la question « n’avez-vous pas d’autre nom que chevalier ? » posée au frère qui vient d’être élevé au  grade de chevalier,, Kadosh – le 30ème sur les 33 existants – le nouveau  promu répond « je m’appelle Adonaï » (Dans la Bible, à laquelle la franc-maçonnerie aime se référer, Adonaï est le nom de Dieu, celui qui est utilisé pour remplacer le vrai nom de Dieu, considéré comme interdit, écrit sou la forme du  tétragramme   YHWH).

Certes la liberté est sacrée (ce qui veut dire qu’on ne peut y attenter), mais c’est dire aussi qu’on ne peut la posséder, qu’on ne peut en faire ce que l’on voudrait, donc qu’elle nous donne droit de faire n’importe quoi, ou ce qui nous plait. Cela signifie qu’il faut se courber devant elle, sans affirmer qu’elle permet de faire ceci ou cela – notamment de tuer l’homme, qui est une partie très noble de la Nature sacrée.

Par contre, si on ne peut tirer à soi la liberté, on peut s’incliner devant elle en décidant de se plier à un devoir auquel on se soumet de bon cœur.

La liberté des hommes permet-elle de diriger la société pour assurer sa réussite ?

Passons de l’idéologie à l’observation des faits – et, plus radicalement à ce qui détermine les faits , c’est-à-dire la psychologie des hommes

Question essentielle : La liberté peut-elle permettre de construire un monde favorable à l’humanité ? Elle le pourrait peut-être, si les hommes étaient parfaits. Mais le sont-ils ? bien que la réponse soit évidente,  il y a lieu de le vérifier. Pourquoi ? parce que, qui que nous soyons (y compris nous-mêmes !), par faiblesse – ou, pour beaucoup,  parce que nous sommes trop bons)… –  nous sommes très loin d’avoir conscience de la multiplicité des travers et défauts dont les hommes sont porteurs. Il en résulte qu’il nous faut faire un rapide examen de la psychologie humaine.

La liberté est une valeur sacrée  (Bien que pour les francs-maçons, il n’y ait pas de vérité, il semble qu’ils lui accordent une valeur sacrée – qui les amènent à condamner ceux qui ne pensent pas comme eux !).

Au nom de la liberté adorée,  le pouvoir politique est investi du devoir sacré d’assurer la liberté de tous les êtres humains Ce qui implique d’empêcher d’agir ceux qui veulent y attenter. Or l’embryon n’est il pas un être humain ? Certes, au nom de votre conscience objective – ou de vos intérêt (ou, peut-être – c’est humain – au nom de votre volonté bien compréhensible d’être fidèle à votre camp …) vous pouvez le nier ; mais si vous le faites, vous vous faites juge de la nature et de la personne humaine, (au nom de quelle compétence ?) et, ipso facto,  vous niez la valeur sacrée de l’homme  que vous prétendez partager avec la population. Dès lors, il n’y a plus de limite. Et la seule façon logique de vous tirer d’affaires, sera de déclarer un jour (quand l’opinion y sera préparé [selon la technique franc-maçonne bien connue de la pose des jalons] que l’homme n’est pas sacré (chose d’ailleurs parfaitement conforme à la doctrine franc-maçonne – qui nie l’existence de la Vérité). Il faudra dire alors franchement que c’est un ANIMAL, un animal intelligent, certes, mais un animal quand même … Un animal que quelques hommes , les francs-maçons détenteurs d’une connaissance supérieure de l’homme, sont capables de définir d’une manière sinon parfaite, du moins plus éclairée que toutes les autres ,possibles ; (Ainsi, Dieu, qu’il existe, ou n’existe pas – nul ne peut rien démontrer…°-  sera remplacé par les titulaires des grades supérieurs de la franc-maçonnerie. (qui, à la question rituelle qui leur est posée lors d’une initiation à un très haut grade  répondent « désormais, je m’appelle Adonaï » [13]

Passons de l’idéologie à l’observation des faits – et, plus radicalement à ce qui détermine les faits , c’est-à-dire l psychologie des hommes

Pour connaitre les qualités des francs- maçons, telles qu’ils les, présentent eux-mêmes aux personnes pressenties pour venir les rejoindre, le mieux est de se reporter à leur argumentation pour le recrutement de leurs adeptes pressentis :

 Dans le site je pense.org, sous-titre   «les indices qui peuvent montrer qu’on a affaire à un franc-maçon », voici ce qui est écrit : «ainsi, dans un suprême acte d’amour pour l’humanité  le franc-maçon est en principe celui : qui se garde des préjugés, qui sait maîtriser son ego, ses passions et ses sentiments, qui cherche à comprendre plutôt qu’à juger, qui cultive la tolérance, qui recherche la Justice et la vérité, qui préfère la conciliation au conflit, qui essaie de mieux se connaître, qui s’excuse quand il sent qu’il a blessé quelqu’un, qui sait rester humble, prudent, constant et mesuré, qui aime la liberté, l’égalité et la fraternité, qui œuvre à la défense des opprimés, qui combat les inégalités, qui aspire à l’évolution morale de la société ».    Très bien ! Au moins, ce n’est pas chez eux qu’on trouverait tous ces gens détestables dont on parle dans nos médias, les pédophiles (ceux-là on ne les trouve évidemment que dans l’Eglise catholique !), les affairistes de tous genres, pratiquants de la corruption , etc.

Parmi beaucoup d’autres traits, moins décisifs , les qualités des hommes les plus remarquables sont :  une merveilleuse intelligence et une incroyable énergie qui, jointe à l’intelligence,  amène les hommes à faire de prodigieuses réalisations. L’intelligence se présente sous des formes très variées, qui rassemblées dans l’activité des personnes,  permet de résoudre pratiquement tous les problèmes concrets et théoriques. Par contre, malheureusement, par paresse on l’utilise peu, et bien plus grave encore – mauvaise foi, consciente ou inconsciente – on s’en sert  plus pour justifier nos erreurs et nos caprices que pour chercher la vérité ou le vrai bonheur des hommes.

Les défauts » des hommes que nous qualifions par l’adjectif « ordinaire » ne constituent pas des déterminismes, mais représentent Ce, en comprenant bien qu’il s’agit de tendances spontanées , contre lesquelles il est possible de  réagir – mais contre lesquelles nos contemporains, obnubilés par l’idée de liberté, et, corrélativement réticents à l’idée de devoir, réagissent  avec une incroyable mollesse. Qui se trouve en très grande partie à l’origine du mal actuel –

Les défauts ordinaires liés à nos comportements sont très variés. Donnons en un petit échantillon. 

  • Nous sommes fondamentalement égoïstes, et insensibles à la misère et à l’injustice des populations que nous ne voyons pas, comme celle des banlieues toutes proches de chez nous, aussi bien celle de l’’autre côté du globe ;
  • nous sommes soumis aux pressions de la société capitaliste qui nous amènent à travailler dans une ambiance de stress, qui nous détournent des soins si importants à prodiguer à nos enfants, (qui sauront plus tard, nous rendre la monnaie de nos carences…) ;
  • Nous avons tendance à prendre nos vœux pour des réalités (comme l’ont fait les « philosophes «  du XVIIIème siècle),
  • nous sommes paresseux, au point de stériliser nos immenses qualités, notamment d’énergie, et surtout d’intelligence. malheureusement,
  •  le pire de tous, celui qui nous empêche de faire bénéficier la communauté humaine de nos talents particuliers, c’est  le  manque courage.

A cette trop courte liste il faudrait ajouter d’autres faiblesses bien connues (chez les autres, mais, bien sûr ignorées chez soi-même) du genre avarice, hypocrisie, et chez certains, cruauté ou bestialité etc.

A ces défauts, affectant le comportement spontané, il faut ajouter nos redoutables carences intellectuelles (exposées ici en vrac) :

  • L’adhésion inconsciente à des préjugés stupides, tels que la croyance dans le sens favorable du progrès  (« c’est nouveau ! » , « il y a des gens qui pensent encore … » [cf. la propagande permanente de  la télévision publique],
  • La confiance en son intuition personnelle  (qui la plupart du temps n’est que le résultat d’un mécanisme psychologique élémentaire destiné à justifier ses choix de vie,
  •  sa courte vue), qui amène à ne voir que les conséquences directes et à se montrer aveugle sur les conséquences ultérieures (cf. George W. Bush, fils, décidant d’envahir l’Irak , ou les négociateurs du traité de Versailles désireux de mettre l’Allemagne à genoux, ont préparé l’émergence d’Hitler, etc.),
  • la tendance à s’attaquer aux problèmes secondaires et aux effets du désordre, et, corrélativement, à laisser de côté les problèmes essentiels (notamment celui de notre cuture dégénérée) ainsi qu’aux causes profondes du mal contemporain (C’est là, d’ailleurs, le plus grand défaut des grands animateurs[14] des organisations humanitaires – notamment chrétiennes – qui devraient lancer d’autres initiatives, plus ambitieuses et infiniment plus efficaces,
  • par manque de la plus élémentaire réflexion, en même temps que par faiblesse de caractère et paresse, la confiance accordée aveuglément à des personnes qui prétendent détenir la vérité
  • la confiance inconditionnelle dans certaines  positions anciennes (conservatisme, traditionalisme, intégrisme), ou, au contraire, dans la dernière idéologie en cours  toujours sensée être à la pointe du progrès…), etc.

Les défauts des élites au pouvoir sont surtout le sentiment (illusoire) de supériorité, la quasi-certitude d’être plus éclairé que ses collaborateurs  l’insensibilité à l’égard du peuple avec lequel on n’a plus de contacts réels (ou très superficiels), le mépris des gens simples, etc. Mais le plus redoutable ,est souvent une ambition folle et démesurée pour être toujours plus puissant (à la limite pour amener son pays dominer toute une région ou le monde entier (cf. Poutine, Xi Jinping et tant d’autres).

Les défauts du peuple sont surtout le manque de confiance en ses valeurs pourtant réelles (non faussées par le pouvoir) et la naïveté qui conduit trop de gens à faire confiance aux beaux parleurs ou aux « gens instruits »

Les élites intellectuelles et morales ont surtout, parmi beaucoup d’autres deux grands défauts : celui de l’entre-soi, qui les amène à écrire des livres monumentaux qui ne seront lus que par quelques-uns de leurs collègues (qui, bien sûr les critiqueront, puis les oublieront), Et surtout leur manque de courage pour dire ce qu’ils pensent lorsque leurs analyse ne vont pas dans le sens de la mode, etc

le manque de lucidité est la carence qui  conduit à ne pas deviner dans les discours apparemment sincères et généreux, les véritables raisons cachées souvent inavouables.  C’est notamment celle qui nous amène à voter pour des candidats beau-parleurs qui sollicitent nos suffrages.  Mais , de nos jours, bien pire que cela, c’est, presque pour tout le monde,  la totale incompréhension de l’intention réelle d’un groupe discret d’hommes, qui, dans une démarche habile et progressive, proposent la  totale libéralisation des mœurs. Dont le but réel n’est pas de libérer les personnes (dont évidemment ils se contrefoutent !), mais d’exploiter leurs faiblesses et leurs vices, pour les endormir et les amener à se comporter en vue de réduire drastiquement la population mondiale. [Là se trouve de nos jours la carence intellectuelle la plus redoutable, puisqu’elle conduit au suicide collectif assuré des peuples prétendument évolués de tout l’occident.

(Il y aurait lieu de signaler une autre carence intellectuelle, elle aussi, extrêmement importante, mais commune à toutes les époques de l’histoire humaine… [Ce qui la place hors de notre sujet… ce qui, quand même, ne doit pas nous empêcher de dire en quoi elle consiste :  l’incapacité radicale des humains à faire appel aux meilleures méthodes rationnelles possibles pour choisir la compréhension du sens de la vie humaine, sous les deux critères possibles , celui de la recherche de la  Vérité  et celui de l’intérêt des hommes]).

Le sectarisme, attitude bien connue, mais aujourd’hui, très largement pratiqué dans nos pays, est celle de minorités de gens persuadés de détenir la vérité, au point de mépriser tout ceux qui ne pensent pas comme eux- mêmes. Une telle position est évidemment fondée sur une faiblesse intellectuelle. Mais elle résulte en général d’une conviction transmise par des intellectuels désireux d’utiliser malhonnêtement le dynamisme dévoyé des personnes généreuses qui réfléchissent peu par elles-mêmes, mais sont prêtes à se battre pour faire triompher les idées auxquelles on les a converties. Leur attitude est évidemment très critiquable, mais, en dépit de leur très fréquente erreur de conception et d’attitude, force est de leur reconnaître le plus souvent le mérite d’une intention droite et d’une réelle générosité. Aussi, même si on les désapprouve, elles méritent le respect! Par contre, ceux qui ne la méritent pas du tout, sont les planqués (souvent des intellectuels plus ou moins éclairés et plus ou moins sincères … parfois achetés de manières très diverses), qui les utilisent malhonnêtement. En se moquant d’eux !

Un échantillon de sectaires est représenté, à droite par ces manifestants qui naguère s’introduisaient dans des cliniques pour saboter les services pratiquant l’avortement ; et, à gauche, par les membres les plus offensifs des mouvements LGBT.

La mollesse est l’attitude inverse, celle de la quasi-totalité de la population, fermement décidée (!) à ne rien faire pour s’opposer aux évolutions qu’elle désapprouve. Ces gens se considèrent comme sérieux. C’est vrai, ils ne font pas de mal, mais ce sont en réalité les plus grands responsables des évolutions défavorables de la civilisation actuelle[15].    

Le résultat de la conjonction de ces comportements opposés -activité et passivité – est que nous sommes gouvernés par les minorités les plus bruyantes. C’est d’autant plus vrai que les politiciens au pouvoir, très soucieux de leur réélection, sont très sensibles aux pressions des minorités qui s’exercent sur eux. (Surtout, si, au nom des engagements aux élections précédentes, ils se trouvent dans l’obligation de pratiquer la technique bien connue du « renvoi de l’ascenseur…). (Qu’en pensez-vous ? Monsieur Macron ?).

Avec de telles données psychologiques, comment faire confiance aux hommes pour créer une société heureuse  ? Surtout lorsque pour elle, il ,ne s’agit plus , comme autrefois, de lutter en commun contre la misère, mais , comme de nos jours, de partager les immenses richesses de la terre !

 Réponse évidente : si l’on compte à la fois sur les caractéristiques purement humaines et sur la doctrine de la liberté individuelle transmise par la gnose contemporaine, on se trouve en face d’une totale impossibilité.

Par contre si on adopte la doctrine de la liberté individuelle soumise à un impératif absolu, sous lequel elle doit se ranger, l’impossibilité disparait.

Aussi pour notre civilisation  -et pour notre Europe – le seul espoir est celui du retour à la valeur suprême de la spiritualité et du devoir. (D’ailleurs, souvenons-nous de la formule bien connue de Malraux : « le 20ème siècle sera spirituel, ou ne sera pas » (ou « le 20ème siècle sera religieux , ou ne sera pas » ,).

51. Compréhension en profondeur – deuxième degré

Pour comprendre vraiment ce qui se joue de manière permanente au cours de l’histoire des hommes – et tragiquement de nos jours – il est nécessaire de se référer à la façon dont on conçoit l’Homme. Or, pour l’essentiel, on peut choisir deux conceptions radicalement opposées. Terriblement lourdes de conséquences pour le bonheur des hommes. Et même pour la survie de l’espèce humaine.

Première conception : sous l’influence grandissante (que les lecteurs avisés ont sans doute bien comprise) : les hommes[16] sont des animaux intelligents, totalement libres (puisque la vérité n’existe pas  [ou, que par orgueil, ou pour se permettre de faire tout ce que l’on veut, ou par caprice] de faire ce que bon leur semble. Ce, sans avoir à se confronter à une valeur supérieure (puisque, prétendument, la vérité n’existant pas, il n’existe aucune valeur supérieure à l’homme).

Deuxième conception : Que Dieu existe ou n’existe pas (nous sommes ici en philosophie et non en théologie), l’Homme est un animal intelligent et libre. Qui se trouve cependant nécessairement soumis à une valeur supérieure présente au fond de sa conscience (que tous ses représentants perçoivent d’ailleurs spontanément de manière forte, évidente et universelle). Ainsi les hommes, effectivement sont bien libres, mais ils ne le sont pas de l’être sans un jugement supérieur, auquel ils ne peuvent échapper. En ce sens, les hommes sont bien libres, mais ils sont aussi esclaves [17]de leur condition (qu’ils n’ont pas choisie).

Pour les hommes qui dirigent le monde, ou y occupent une place leur permettant d’être concrètement libres La première définition est incontestablement fort agréable. Mais elle ne l’est pas du tout pour les gens du  peuple qui ne possèdent que des moyens toujours insuffisants pour exercer leur liberté théorique ! Par contre, pour ces derniers, la deuxième définition est favorable à leur défense.

Dans ces conditions, on comprend fort bien pourquoi les élites en place, gouvernants et intellectuels prestigieux en tête, s’évertuent à répandre la première conception ; qui conduit à l’esclavage du peuple. Et qui présente à leurs yeux l’avantage considérable de conduire secrètement à la réduction de la population mondiale (« débarrassons -nous de cette racaille que nous ne connaissons pas, qui peuple les zones arriérées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud et d’ailleurs. Qui ne devraient pas exister et qui prétendent vouloir, eux aussi, profiter des richesses de la terre qui nous sont réservées ! »).

Comment se situe l’Homme par rapport aux mammifères ordinaires ? l’Homme n’est pas seulement un animal intelligent et libre (d’ailleurs les animaux eux-mêmes jouissent d’une certaine liberté….,)    Son exceptionnelle originalité est sa capacité de prendre une décision consciente qui engage toute sa vie  pour choisir d’une manière totalement, indéterminée, libre, entre deux voies opposées qui s’offrent à lui, celle d’une totale liberté ou celle du devoir. Ou de manière plus précise, celle de la préférence pour lui- même, ou celle de la préférence de ses semblables. Et du monde qui l’entoure.

Ce choix n’est pas simplement binaire (pour le Bien ou pour le mal) ; il est étalé sur deux grands axes opposés, l’un orienté vers le haut, l’autre vers le bas, sur chacun desquels, chaque personne se situe à un certain point… Pour la plupart plus ou moins proche de  l’origines, mais pour quelques autres loin vers le bas, ou vers le haut… C’est ainsi qu’on, a d’un côté des hommes comme Hitler ou Staline et beaucoup d’autres… et de l’autre des héros et des saints. Décidément, on est très loin des braves animaux (que nous devons cependant aimer et admirer…) Ou de l’ « homme animal intelligent » !

53. Un dernier regard pour comprendre la situation du monde contemporain

Vue à l’échelle de sa très longue histoire, l’humanité est sans doute tout-à-fait semblable aux individus qui la composent, avec ses phases successives, enfance, adolescence, vieillesse. Et mort. Selon cette interprétation, on se représente facilement l’histoire des trois derniers siècles : au dix-huitième, un début d’adolescence, plein de découvertes et d’illusions ; pendant trois cents ans, le temps de la vie, des tâtonnements, des épisodes heureux, des accidents et des malheurs ; de nos jours, la fin d‘une adolescence très douloureuse, qui paye les pots cassés, hérités des erreurs du passé (notamment l’écologie, les comportements aberrants et l’absence d’une vraie philosophie digne de notre époque). Il s’agit maintenant, pour elle, d’entrer dans l’âge adulte. Qui doit être celui du réalisme et de l’immense effort de réparation des erreurs commises. Ce, sans renoncer à  la poursuite (maîtrisée) des immenses progrès scientifiques et techniques  acquis jusqu’à nos jours . Espérons qu’elle réussira. En tout cas, efforçons-nous dès aujourd’hui de faire qu’il en soit ainsi. Tel est notre plus grand intérêt et notre dignité devant l’Histoire, ainsi que devant les générations qui vont nous succéder.

Pour chacun d’entre nous, aussi bien que pour l’ensemble de notre collectivité, il y a quatre manières de réagir – opposées et aussi médiocres les unes que les autres : soit, très majoritairement, par sottise et par lâcheté, se résigner à accepter la situation existante ; soit, à l’opposé, réagir avec violence. En stigmatisant la franc-maçonnerie en voulant l’éliminer (comme avait tenté de le faire le régime de Vichy…) ; soit, au nom d’une prétendue morale fondée sur la préservation la paix sociale -mais, en réalité inspirée par l’aveuglement et une coupable faiblesse – courber l’échine et compter sur une évolution favorable qui se fera (ou plutôt se fera dans le sens défavorable…) ; soit, naïvement, vouloir dialoguer avec un partenaire avec lequel il est impossible de pouvoir s’entendre parce qu’il ne partage ni la même logique que nous, ni la même morale à l’égard du respect de la vérité, ni les mêmes objectifs.  

Il faut cependant choisir la bonne manière d’opérer. Elle consiste à se conformer au respect de plusieurs critères (contraintes ou objectifs) : la lucidité sur l’autre (et sur soi-même !), la franchise, le courage, la prise en compte de la sensibilité de l’adversaire, etc. Tâche difficile, mais non impossible. Certainement accessible à l’élite morale de notre société, aujourd’hui endormie, mais capable de se réveiller, avec l’espoir – ou la certitude d’entraîner ensuite l’ensemble de la population.

Dans l’ensemble de ces critères (à respecter grâce au talent de chaque personne), il faut en retenir quelques-uns destinés à servir de guide pour tous : connaissance et compréhension de l’adversaire, totale franchise (dans le respect des personnes), habileté (pour savoir faire passer le message, dévouement (pour informer toute la population), 4. engagement politique (pour créer une législation conforme à l’intérêt des hommes). Y aura-t-il suffisamment d’élites morales en Europe pour se conformer à ces règles ?  et obtenir le succès  Nous le croyons. Ce manifeste est destiné à les réveiller. Ce sont les citoyens européens qui répondront.

56. Mais, après avoir réfléchi agissons immédiatement

Terminons en dénonçant des règles et des agissements inacceptables

  • de la part des élus et des membres de la haute administration, l’absence de déclaration publique de leur appartenance à une société secrète soumise à des conceptions non partagées par l’ensemble de la population,
  • le viol de la dignité des citoyens par le pouvoir politique en place, qui s’arroge le droit de définir pour la communauté nationale quel est le sens de la vie et la morale à appliquer par la population,
  • le comportement de type dictatorial des ministres de l’éducation nationale, qui profitent de leur pouvoir sur les enfants innocents (comme le font, d’une autre manière, les praticiens de la pédophilie) pour amener les enfants à penser et à se comporter d’une manière, qui, dans l’immense majorité des cas, n’est pas celle des parents (« les pauvres, eux, n’ont rien compris. Ce sont les gens du peuple, qui n’ont pas eu, comme nous, l’incomparable chance d’être initiés au sens de toutes choses par l’infime minorité qui nous a formés[et, moyennant notre fidélité à leurs consignes, nous ont fait élire…, mais chut ! ne le disons pas ! car beaucoup ne s’en doutent même pas…]. Pauvres parents méprisés, auxquels on a volé leurs enfants, qui, eux, ont eu pourtant l’immense mérite de les élever, de les connaitre et de les aimer. (Tout cela, en plus, en profitant de l’argent des contribuables. Lesquels, évidemment, ne les ont pas élus dans ce but, mais dans celui de leur apprendre à compter, à écrire et à lire (ce que, d’ailleurs, avec ses directives, toutes plus géniales les unes que les autres, l’équipe des hauts fonctionnaires pour la plupart pourtant éclairés par la gnose – se montre incapable de faire. Mais où sommes-nous ? Et que fait-on de nos enfants ?    Et, surtout, nous, citoyens de tous les âges, comment pouvons-nous laisser faire ce gâchis ?
  • la propagande hypocrite, distillée chaque jour par le système d’information, qui, avec ses clins d’œil entendus, adressés aux téléspectateurs, les invite à renoncer à leurs conceptions , et à s’aligner sur la majorité. Quelle majorité ? celle des hommes au pouvoir dans les deux branches alliées, celle des politiciens, et, surtout, derrière eux, celle des GFP.

Nous refusons la fiction grossière et liberticide, qui consiste à vouloir imposer de confiner les citoyens croyants dans le domaine de l’action privée. Au nom de quoi ? D’un idéal (qui n’existe d’ailleurs pas – puisque, les tenants de cette position nient l’existence de la vérité) ?Ou plutôt d’une grosse ficelle , qui consiste à dire « taisez-vous ! car vous êtes une « religion », alors que nous, nous sommes une « philosophie »,  et même la philosophie par excellence, au-dessus de toutes les autres, puisque  – depuis Hiram, grâce [grâce une technique totalement irrationnelle] nous détenons la vérité qui n’existe pas mais que nous créons par notre génie]. Ou tout bêtement de mettre son rival hors jeu ( et , si possible, de le tuer) en l’accusant d’être une religion , alors qu’ incontestablement, la franc-maçonnerie est en fait, une religion, la religion de la négation de Dieu !

En effet, d’abord la franc-maçonnerie n’est certainement pas une philosophie, puisqu’elle nie l’existence de la vérité (que recherchent tous les vrais philosophes) et pratique des techniques intellectuelles n’ayant rien à voir avec  la raison, mais avec des pratiques imitées de la religion catholique !)

Ensuite la franc-maçonnerie est incontestablement une religion, (une religion conquérante, qui s’exprime sous des propos toujours lénifiants) puisqu’elle propose des affirmations indémontrées auxquelles elle demande à ses adeptes de croire  (en lui faisant confiance).

En fait, il y a dans le monde deux catégories d’hommes : les croyants et les incroyants. Et chez les croyants également deux ensembles opposés : ceux qui croient dans le Dieu des juifs, et ceux qui croient dans celui qui veut le remplacer (Hiram ? ou Satan ? le personnage de l’au-delà, explicitement évoqué dans les cérémonies d’introduction aux grades les plus élevés de l’organisation)

La politique actuelle crève de se mouvoir dans l’irrationnel et dans des disputes ridicules sur des mesures importantes, mais secondaires, qui ne permettent pas de s’entendre et d’agir conformément à la raison et à la sagesse.

Il faut revenir à la raison (ou plutôt venir, car jusqu’ici, rien n’a jamais été clair). Le moyen qui s’impose est de commencer par dire ouvertement à quelle grande vérité on se réfère.  Le moyen évident consiste à dire si on est de droite ou de gauche.

La gauche rassemble ceux qui croient et à l’idéal suprême de la liberté individuelle (donc à l’enseignement de la franc-maçonnerie) ; la droite rassemble ceux qui croient à la liberté individuelle placée sous la dépendance du devoir (qui seul peut permettre de construire un monde favorable à tous les hommes.

l’Europe nouvelle doit être – comme autrefois la Grèce antique – l’espace du dialogue rationnel, à la fois  franc, courageux  et respectueux de la dignité de l’adversaire.

Dans les prochains opuscules à paraitre nous présenterons – en termes très précis et concrets – notre conception de cette Europe de l’avenir.

Si vous voulez participer à ce projet, rendez-vous sur le site   www.franceeuropemonde.com

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Si nous devons nous intéresser en priorité aux problèmes de la société les plus essentiels, nous devons aussi nous intéresser à l’actualité la plus brûlante, qui est aujourd’hui celle de l’horrible guerre entre la Russie et l’Ukraine. C’est cette conviction qui nous amène à faire deux suggestions :

Nous, Européens, partisans inconditionnels du droit — particulièrement du droit international –)-nous devons montrer que les vertus de l’intelligence et du courage peuvent parfois être plus fortes que la force bestiale des armes, même lorsque celle-ci se trouve soutenue par des ressources financières presque inépuisables.

Ce devoir est d’autant plus impératif, qu’il s’agit, aussi et surtout d’essayer de tenter de contribuer à l’achèvement d’une guerre qui fait chaque jour des centaines de morts, des milliers de blessés, de veuves et d’orphelins.

Cette conviction nous amène à faire deux suggestions – complémentaires – dont  les nombreux responsables politique européens et russes tiendront plus ou moins compte… (ou négligeront complètement).

les 27 états de l’union européenne et l’union européenne elle-même, agissant séparément ou de manière coordonnée, pourraient décider de prendre d’importantes mesures montrant le soutien au peuple héroïque d’Ukraine. Notamment, en utilisant (à titre temporaire) le drapeau et l’hymne nationale ukrainien.

 La solution la plus courageuse et généreuse consisterait à intégrer les couleurs ukrainiennes, bleu et jaune, dans un petit rectangle de leurs propres drapeaux. Et, dans les grandes occasions, à faire retentir l’hymne ukrainien à la suite du leur. Dans le cas où ils n’auraient pas ce courage, ils pourraient au moins mettre côte à côte leur drapeau et celui de l’Ukraine, ou, à la suite de leur hymne, faire entendre les premières notes du chant national ukrainien.

En dehors du panache dont elle ferait preuve, la décision la plus courageuse comporterait beaucoup d’avantages à l’égard de tous les acteurs de la politique actuelle : un geste de solidarité et d’encouragement à l’égard du peuple héroïque d’Ukraine, un utile témoignage de solidarité adressé au dictateur russe, une stimulation du sens de l’honneur des citoyens européens et à leur engagement moral à soutenir le frère agressé. Cela constituerait un acte historique, propre à souder les hommes et les femmes d’Europe dans la conscience d’un acte courageux. Et à faire naître dans l’honneur la grande nation européenne que l’on doit construire.

comme le fit autrefois le général De Gaulle pour la France, ne pourrait-on pas imaginer que les exilés russes dispersés dans les différents pays, puissent se rassembler pour prendre d’importantes initiatives. Telles que la constitution d’un gouvernement provisoire, une grande manifestation de rue, une adresse au peuple russe de l’intérieur, rappelant ses liens historiques avec l’Europe de l’Ouest et invoquant l’erreur monumentale de poursuivre une guerre fratricide entre deux peuples liés par la même histoire et la même culture. Et, pourquoi pas ? une invitation à tous leurs concitoyens – civils et combattants – à désobéir aux ordres du dictateur à l’heure H d’un jour J…   Simple suggestion très facile à faire… mais difficile et infiniment méritoire à réaliser par les véritables responsables. Qui restera probablement dans les cartons de l’imaginaire …


[1] Ce que, d’ailleurs, dans le champ étroit de leur mentalité, ils seront évidemment incapables de faire !

[2] Cette parenthèse ne veut pas exprimer un doute de notre part (notamment parce qu’à titre personnel l’auteur de ce manifeste croit en son existence ), mais , comme il se doit, il doit se placer dans une position de sincère neutralité à l’égard des positions variées des hommes. Qu’il doit unir – et non pas diviser !

[3] Pour le cas où il leur resterait encore un peu de cœur, je pourrais d’ailleurs leur suggérer un moyen de procéder de manière parfaitement logique et non cruelle (pour leurs parents – et, plus tard, pour eux-mêmes)… (un procédé qui plairait sans doute à un ou plusieurs groupes humains cachés [lesquels ?] et qui peut-être – ou très probablement – l’envisagent en secret… Avec, à leurs yeux, les meilleures intentions du monde ! (Allons cessons d’être naïfs, essayons d’être lucides ! regardons les hommes tels qu’ils sont. Et non pas, comme nous, gens « honorables », normaux,    nous rêvons qu’il soient !).

[4]  Malthus, prêtre anglican,(1766-1834)

[5] La plupart des gens ignorent qu’en 1917, Clémenceau et les alliés de la France (de même tendance  philosophique que lui) avaient refusé de discuter la proposition d’arrêter l’horrible tuerie collective faite, par l’empereur très catholique d’Autriche Charles II.

[6] [du moins pour la partie du mal réparable…

[7] « Ah, vous croyez ? « Bien sûr parce qu’au centre de leur doctrine figure l’affirmation    que,  grâce à leur géniale technique secrète d’exploitation des symboles (technique évidemment inconnue du commun des mortels [les « profanes »]),  ils sont les seuls à connaître le sens de la vie humaine (ce qui, dans un magnifique acte d’amour, les autorise d’ailleurs à conduire l’humanité en sous-main [tout comme le fait le papa à l’égard de son jeune enfant qui ignore tout de la vie…])

Je pourrais encore ajouter d’autres raisons, mais il faut que j’arrête là, car les lecteurs en arriveraient à croire   que nous sommes des membres recruteurs de l’organisation… (Ce qui, comme on l’a compris, n’est pas exactement le cas… malgré mon amitié personnelle – et ma sincère admiration pour un franc-maçon de ma connaissance…)

[9] Ils semblent avoir oublié que leur maître, Jésus, avait renversé les tables du temple et prononcé  des propos très durs à l’égard des riches et des puissants de son époque…

[10]  Dans un autre opuscule à paraître, cette question pourra faire l’objet d’une discussion approfondie…

[11] Mal informés, puisque, au nom du règlement très strict, ils n’ont aucune idée des secrets strictement réservés aux membres parvenus aux sommets de l’organisation.

  1. [12] quitte, c’est vrai , à l’intention de ceux qui n’auraient pas compris, à reprendre en détail la question dans un livret à paraître plus tard

[13]  A la question « n’avez-vous pas d’autre nom que chevalier ? » posée au frère qui vient d’être élevé au  grade de chevalier Kadosh – le 30ème sur les 33 existants – le nouveau  promu répond « je m’appelle Adonaï » (Dans la Bible, à laquelle la franc-maçonnerie aime se référer, Adonaï est le nom de Dieu, celui qui est utilisé pour remplacer son vrai nom, considéré comme interdit, que l’on écrit sou la forme du  tétragramme   YHWH.)

[14] Ils appliquent un pansement de plâtre sur une jambe de bois ; ils versent de l’eau dans un puits sans fond (D’ailleurs, ils ont bien raison de verser leur seau, mais ils devraient s’entendre avec des maçons qualifiés  pour colmater les trous du puits. (Et commencer par s’organiser pour recueillir des fonds de manière moins stupide…)

[15] Que les chrétiens [et les gens cultivés…] se souviennent du passage de l’Apocalypse « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ». [L’Apocalypse ! justement celle de notre temps ! En se souvenant quand même qu’elle annonce le triomphe final du Bien sur le mal].

[16]  Nous ne disons pas « l’Homme », car, sous ce regard, la vérité n’existe pas , si bien que ce terme, écrit avec un H  majuscule n’a aucun sens),

[17]  Des esclaves heureux ou malheureux, selon que leur maître – Dieu ou la matière – a choisi de leur donner pour condition.