Les sentiments et les objectifs de vie des personnes peuvent trouver leur place dans un classement de possibilités relativement limitées ; Vous en trouverez ci-dessous une liste (non exhaustive !) qui – vous le verrez – vous permettra dans l’ensemble d’aller des plus connus aux plus extraordinaires .
La liste
Parmi les sentiments plus passifs, on remarque :
- l’indifférence (je ne me pose aucune question ; à chaque instant, je vis comme cela m’arrange, en tenant compte seulement de mon intérêt immédiat, ou de mon avantage à moyen ou long terme…) ;
- l’habitude (je vis sans m’interroger pour savoir si je pourrais mieux ou plus mal faire) ;
- le repli sur son petit monde (je ne suis pas indifférent à ce qui se passe dans le monde ! mais je me contente de mon petit bonheur personnel au milieu des miens…);
- le conformisme (c’est normal, je fais comme tout le monde, ou comme mes collègues de travail) ;
- mère de tous les vices, la paresse ;
- le cynisme (je me moque de toute idée de justice entre les hommes, je ne pense qu’à mon confort personnel) ;
- la prudence (je fais ce qui me plait en veillant seulement à ce que je ne sois ni sanctionné par les pouvoirs publics, ni déconsidéré par le groupe de mes amis, ou par l’opinion générale – la peur du gendarme, « pas vu, pas pris. Tant mieux ! ») ;
- l’orgueil naïf (par exemple celui de voir mes enfants et petits-enfants et connaître une réussite exceptionnelle) ;
- l’auto-glorification (je suis plus intelligent et meilleur que l’immense troupeau des gens ordinaires ; je manifeste dans la rue, en criant des slogans – tous plus intelligents les uns que les autres [et, en général, qui n’auront rien changé… mais peu importe ! car j’aurai fait la fête avec les copains et je rentrerai chez moi avec le sentiment de ma supériorité sur le commun des mortels…]) ;
- la peur de la mort ;
- le besoin de convivialité (le plaisir d’appartenir à un petit groupe, uni par une conviction ou une activité commune)
- parmi les plus stupides:
- la vantardise (être connu du public !)
- le snobisme ( fréquenter les personnalité riches ou connues…)
- la naïveté (croire que les élites en costume trois pièces – acheté ou fournis pas les grands couturiers – sont gens plus intelligents – et plus sincères que le commun des mortels… (cher lecteur, j’espère bien que vous ne faites pas partie de ceux-là…) ;ou bien, suivre des gourous dictatoriaux vivant dans l’opulence, etc.
- le scientisme (faire confiance aux scientifiques, sensés comprendre l’incompréhensible, et nous parler toujours avec détachement et sincérité
parmi les plus actifs :
- l’ ambition ordinaire (chaque jour, je consacre mon énergie pour préparer mon avenir à l’obtention d’un résultat espéré (devenir riche, économiser pour faire une croisière, acheter une très grosse voiture///////NOTE : qui me rassure sur moi-même… et en met plein la vue aux passants moins fortunés que moi, construire une maison ///////NOTE que je serai peut-être obligé de vendre dès qu’elle sera terminée, soit parce que j’aurai mal prévu mes possibilités de financement, soit parce que mon conjoint, désormais privé d’un but, n’aura qu’une envie, celle de divorcer…):
- la rivalité (je désire réussir à être plus fort que tous mes mes concurrents) ;
- l’avarice (grâce à l’accroissement mensuel de mon compte en banque, vertueux du bon père de famille, je prépare un magot pour mes héritiers (qui très probablement ne fera pas leur bonheur) ; ce, sans me demander s’il ne serait peut-être pas plus juste d’en faire un autre usage plus approprié
- le devoir (accomplir l’œuvre à laquelle on est appelé par le fait de ses talents individuels [créer une entreprise, créer une œuvre artistique, inventer, réformer, etc. Et, mieux que tout cela, créer une famille, et la réussir le mieux que l’on peut…
- l’inconscience (Ne pas se rendre compte que le niveau de mon compte en banque et de mes placements financiers n’est pas seulement la conséquence de mes mérites personnels – ou de mes parents – mais aussi [et parfois surtout – ou même exclusivement] celui de la législation de mon pays (créée par des politiciens animés par des préoccupations autres que celles de la justice entre les citoyens !) [quand ce n’est pas celui de la chance, de ma dureté en affaires, de l’exercice de la corruption, de mes vols – Bonjour ! les grands financiers de la Planète ; et bonjour aussi aux imbéciles qui les admirent :
- l’illusion ( à part quelques petits travers sans importance, je ne vois rien qui puisse m’être reproché, je suis à peu près parfait [sauf peut-être, que je ne vois pas que, si – comme je le crois – j’aimais réellement la justice et mes semblables, j’aurais à accomplir des actions, dont je n’ai aucune idée !] [par exemple, ( Si l’on y réfléchit bien, nul n’est juste, nul n’est parfait !]) ; par exemple, si j’ai un revenu ou une fortune nettement supérieure à la moyenne, je devrais en prélever une partie au profit des populations victimes de l’injustice monumentale du monde actuel ; (d’ailleurs, à une échelle plus faible, il en va de même si je dispose d’une fortune modeste ……ou même très faible par rapport à la moyenne de notre très riche monde occidental.1
- la bêtise (mais oui, ça existe ! notamment celle qui consiste à accuser l pouvoir politique des tares du monde actuel, alors ,que, qui que nous soyons, par notre manque d’imagination et de motivation, nous sommes tous plus ou moins coresponsables du mal dans le monde) ;
- parmi quelques-uns exceptionnels :
- la folie de la grandeur’ : laisser une trace dans l’histoire (peut-être, rétablir l’empire des ancêtres russes, chinois, turcs ou arables, etc. en attendant de pourrir à 2 mètres sous terre, et d’être oublié dès le lendemain de ma mort) ; ou, si l’on ne peut se permettre une aussi grande ambition, se rabattre sur le désir d’être président d’une république – ou de l’Europe… (tout cela, peut-être, pour servir la nation… ou souvent, inconsciemment, pour compenser quelque traumatisme de l’enfance – notamment de ne pas avoir été suffisamment aimé – ou ,mal aimé – dans l’enfance…) ;
- :une utopie : devenir immortel ! (et me faire admirer par la Terres entière – sans me rendre compte que mes gesticulations font de moi un personnage ridicule qui n’impressionne personne – sauf les sots…)
- Une vocation exceptionnelle : la volonté de servir la nation ou l’humanité (comme ce fut sans doute le cas hier pour De Gaule, naguère pou Alexeï Navalny, et pour beaucoup d’autres ) ;
- un amour inouï (ou la sainteté): avoir la chance d’être doté d’un amour pour tous les hommes (peut-être au point d’être prêt à se sacrifier pour la justice…) ; //////////Note/////// : mais une telle motivation, évidemment très rare, ne peut s’obtenir sans peine, puisque, lors de sa retraite au désert, Jésus-Christ lui-même n’a obtenu une telle grâce escalade après qu’au prix du refoulement des trois tentations du démon )
Exploitation de la liste
Cette liste, évidemment incomplète, se caractérise par l’extrême inégalité des éléments de son énumération ; aussi appartient-il à chaque lecteur d’établir lui-même (avec plus ou moins de lucidité…) l’échelle hiérarchique de l’importance à accorder à chacun d’eux. Cela lui permettrait, s’il le voulait , de s’interroger sur lui-même, sur ce qu’il est, sur ce que peut-être il voudrait – ou déciderait – de devenir. Et de s’ouvrir aux commentaires fondés sur la base humaine permettant de mieux comprendre le fonctionnement des sociétés ( et de celle dans laquelle il a la chance – ou la malchance – de vivre …
Cela en réfléchissant seul… ou en acceptant de cheminer un moment avec moi ( et avec ceux qui me rejoindront peut-être bientôt, dont lui-même, s’il le souhaite
- : on est très loin du conseil de Jésus « si tu veux être à parfait, va, vends tous tes biens et donne-les aux pauvres » ! ( Ah, celui-là, n’en parlez-pas ! il ficherait la pagaille partout – ou créerait une société juste ! – celle qu’il nomme lui-même « le Royaume de Dieu) ; écoutez-plutôt nos ministres généreux et géniaux (nos ministres GG) ↩︎